vendredi 17 avril 2015

Pulsations éternelles - Tout n'est pas dit, mais le principal est là.


So cute :D

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En ce jour, fait de saturations totales en mon esprit, je décide de vous ouvrir mes pensées ( si vous vous perdez, c'est normal, je le suis également et donc mon écrit ne sera pas forcément ordonné ).

Tant de choses à dire, tant d'envies de parler et pourtant, ne voulant embêter mes proches, je me tais, je me ferme, je prends sur moi. Mais parfois, je sature, je veux pleurer mais je ne peux pas... Car il est là, pas si loin de moi, à me regarder, à apprécier mon beau sourire. Il est là à contempler la femme qu'il aime, cette femme qui le rend tant heureux, cette jeune enfant qui est si illuminée grâce à sa présence.

Comme je l'avais déjà dis, je ne demanderais rien en retour, ni commentaires obligés de votre part, ni compassion, juste de la compréhension, le soulagement que mon histoire soit lue par de tiers personnes.

...

Par où commencer, oui... par où?
Dois je vous parler de mon enfance ? Il n'y a pas grand chose à dire en réalité. J'ai vécu dans une famille dite recomposée. Vivre chez sa maman, remariée à un homme violent, macho et pervers avec 4 enfants sous les bras ( moi, mes 2 grands frères et ma petite sœur, tous plus petits que moi ). Jouer à la fois le rôle de la grande sœur mais aussi de la maman et pourtant ne pas se sentir avoir les capacité de procréer et d'assumer quelconque naissance d'un enfant.
J'allais, comme certains d'entre vous peut être, si vous êtes des enfants de parents séparés, pendant les vacances voir mon papa ( qui n'est d'ailleurs pas mon géniteur vu que je fut créée dans un sordide sale de boite de nuit ) mais qui restera à jamais mon vrai papa, celui qui s'est occupé de moi comme il le pouvait. A savoir, mon padre est, comme moi, quelqu'un de très réservé. Un grand homme pour moi, avec je discutais très peu ( et cela est toujours le cas ) alors que nous avions pas mal de points en communs.
Mon papa écoute du Paramore, Nightwish, Evanescence, ... Et il adore les animaux. Son chien est son grand enfant, une bouledogue français noire, Blondi, dixit Pépétou.
Je crois n'avoir quasiment jamais dis à mon père que je l'aimais, à ma mère aussi d'ailleurs, c'est des termes que je n'ose utiliser avec mes parents ou autres membres de ma famille. Je n'y arrive pas, j'ai un blocage dans ce genre de situations, je me sens mal à l'aise.
Par contre, j'arrive parfaitement à dire "Je t'aime" à mon homme, et encore... Je remarque que plus le temps passe, moins je n'ose dire "Je t'aime" aux personnes que j'aime réellement.

... Je crois que je ne vais pas réussir à vous dire ce dont j'ai envie. J'ai encore peur d'en parler tellement cela commence réellement à redevenir si peu important dans mon esprit.

... De toute façon, vous ne serez pas les premiers à le savoir. Je dois en parler...
... Etant plus jeune, aux alentours de mes 7-8 ans, j'ai commencé à vivre ce que certains appelleraient un "cauchemar"... De mes 8 ans à mes 16 ans environ, j'ai vécu des attouchements de la part de mon beau-père ( celui s'étant marié à ma mère ).
Cet homme, le macho-pervers ( qualification plus qu'exacte ), m'a pour ainsi dire... pourri la vie. Et le pire dans tout ça, c'est que cet homme... Cet homme me disait qu'il me considérait comme sa fille, que je faisais parti de la famille.
Je ne saurais vous dire les périodes car cela ne se produisait pas tous les jours, mais cela ne se produisait pas jamais non plus ( pas français cette phrase x) )... Mais mon plus vieux souvenir date de mes 7-8 ans, après notre déménagement dans notre maison.
Certains diront que ce n'est rien, que si cela était si choquant pour moi, j'en aurais parlé avant, que je ne pourrais pas avoir de relation ( sans parler de sexualité ) avec un homme, que ce n'est pas du viol, ... Oui, je pensais aussi que ce n'était pas grave et clairement, à ce jour, je me dis que si je n'en avais pas parlé, cela n'aurait pas changé grand chose, sauf le fait que oui,d ans ma tête, ce ne serait surement toujours pas grave et que ma vie serait peut être bien mieux.
Car cet homme, il battait également ma mère, devant nous, devant ses enfants ( ils ont maintenant aux environs de 14, 13 et 6 ans ). Il la battait et devait lui faire je ne sais quels autres vices.
Ma maman et moi avons vécu pendant des années avec ce monsieur, à se faire lyncher chaque jours par pur plaisir, se faire dénigrer sur son physique, sur son mental à longueur de journée. Monsieur trouvait ça drôle, monsieur a dit au juge que ce n'était que des boutades. Mais vous savez, se faire entendre que l'on est moche chaque jours... Au bout d'un moment, on y croit et on ne se sort plus cela de la tête.

J'ai maintenant 20 ans, je pars sur mes 21 en Octobre. En Mars 2011, je rencontre mon premier grand amour, en Juillet 2011, je perds cet amour et je deviens insupportable pour mes parents tellement le choc fut dur. Etant à l'époque en internat, j'étais bien heureuse d'être au lycée toute la semaine, je ne souhaitais seulement rentrer pour voir mon chat, Athéna, ma déesse.
En Novembre 2011, je dénonce mon beau-père grâce ( merci à vous, rien que repenser à cela... J'en ai les larmes aux yeux tellement je vous remercie d'être la première personne dans ma vie à avoir réellement fait attention à moi, à avoir écouté mes problèmes, à les avoir analysé et surtout à m'avoir aidé à sortir de tout cela. Merci à vous, Mr. Martin, professeur de Biologie, personne à jamais dans mon cœur ) à mon professeur, qui remarque une chute inhabituelle dans mes notes scolaires, qui me demande de parler à un professionnel de mes problèmes, qui part la suite, entraîna une série d’événements que je n'aurais jamais imaginé.
A la base, je souhaitais seulement parler de ma mère, de ce qu'elle vivait car pour moi, ce que personnellement j'endurais, ce n'était rien, ça ne valait pas la peine d'en parler, vraiment pas la peine. Alors quand la personne a qui j'ai parlé, entre 4 murs, un Mercredi après-midi d'Hiver, où le soleil était présent, m'annonce remonter mon dossier directement à la police... Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, je ne comprends rien, rien du tout, je suis perdue, je retiens mes larmes, je sors de la pièce, je réfléchis, je réfléchis encore, je rejoins mon professeur, nous allons marcher dans un parc... Je pleure. Ce professeur me regarde, essai de me faire rire comme il sait si bien le faire avec tous ses élèves, me ramène au lycée, sans me demander la moindre explications, respectant mes pleurs, respectant mon silence, respectant ma réflexion.
Merci, merci à vous, éternellement.

Je fus placée en famille d'accueil, tirée de force de ma famille, laissant ma mère et mes petits avec ce bourreau.
Année de mon bac, fortement difficile pour moi. Je travaillais d'arrache pied sans proprets alors que je possédais de base un assez bon niveau scolaire.
Mon bac ? Oui, je l'ai eu, à 0,10 points près, mais je l'ai eu...

A ce jour, une "enquête" est toujours en cours. Cela fait plus de 3 ans, cela va encore durer une éternité. Monsieur ayant à l'époque reconnu une parti des faits, n'en reconnait plus AUCUNS aujourd'hui, menaçant même de mettre en oeuvre ma propre mort. Cela va être long.
Ma mère, après ne plus m'avoir parlé pendant une longue année, ne croyant pas mes propos, rejetant toutes explications, a fini par quitter cet homme, se reforger un minimum, trouver un appartement, me reparler.
Ma mère restera toujours la femme fragile qu'elle fut d’antan mais j'espère qu'elle va s'en sortir, je ne pourrais pas toujours être là pour la soutenir et l'aider. Je ne suis pas une mère, je ne suis qu'une enfant et j'aimerais réellement pouvoir me sauver moi même avant de sauver les autres parfois car il y a des moments où je touche vraiment le fond...
Cette histoire en cours, étant rappelée par le tribunal tous les ans pour répéter sans cesse la même chose, ne m'aide pas à avancer, non, ça ne m'aide clairement pas.

A côté de cela, je suis quelqu'un qui a besoin de reconnaissance même si je n'ose le montrer. Quelqu'un qui, sans le soutien des autres, ne tient pas debout contrairement à ce que j'essai de faire paraître.
J'ai mes propres moyens de sorti, mes passions, le dessin, le tatouage, cet art gravé éternellement, ineffaçable.

...

Aujourd'hui, je ne souhaite que pleurer, étant autrefois suicidaire et dépressive sans que personne ne puisse le remarquer. Faisant des bêtises d'adolescent pour se donner la mort...
Vous savez, je commence à croire que je suis invincible, et tant mieux.
Comme vous l'avez su, en Février, j'ai eu un accident de voiture, choc frontal à 90km/h minimum, en étant semi fautive. J'ai été opéré d'un poumon, pour pneumothorax. Petite opération, drainage, mais douloureuse.
Ce jour là, je croyais réellement être protégée de tous chocs, j'avais espéré qu'un voile protecteur se mettrait entre moi et la voiture de devant. Vous trouverez ça bête mais j'ai réellement pensé à cela et la dernière chose que j'ai faite avant l'impact, c'est de regarder mon homme, à ma droite. Car oui, il était là, dans la voiture et je suis plus que soulagée que lui n'ait rien eu de grave.
Après avoir survécu à cet accident, qui n'est peut être pas l'accident du siècle je le conçois, je me dis que je suis réellement invincible, que rien ne peut me tuer, que ma volonté profonde ne souhaite pas accompagner la mort dans son monde.
Parce que oui, je suis également prématurée de 3 mois ( née à 6 mois donc ), placée 2 mois dans une couveuse, enchaînée dans de nombreux tuyaux, ma mère se penchant tous les jours à mon chevet, espérant que je ne meure pas dans la nuit.

...

Que dire de plus, j'ai l'impression d'être triste constamment, même dans mes moments de bonheur. S'en est frustrant, très.
Croyez ou pas mon histoire, cela m'est égal. A ce jour, je vous remercie de me suivre dans mon travail, dans ma vie. Vous êtes de grands Infidèles et j'espère pouvoir un jour vous remercier de votre soutien quotidien qui passe par des "J'aime" qui pour vous paraissent inutiles, mais qui pour moi sont des baumes au cœur.
Et je remercie également mon homme, soutien quotidien dans ses sourires, ses baisers et ses étreintes, merci à toi de partager ma vie, merci à toi de m'aimer pour ce que je suis. Je regagnerais surement un jour ma propre confiance, je vais essayer, je m'y engage.

Merci, merci beaucoup.

PS : Si tu as tout lu et que tu n'es pas mort. Je t'offre un cookies...Ou un pancake, ou un Maltesers, ou deux, ... Comme tu veux :)

lundi 13 avril 2015

Tattoos - Yggdrasil and Valhalla.


Comme convenu il y a un certains temps, voici mon dernier tatouage en date :)

Réalisé par la talentueuse artiste de Sweet & Pick. Le dessin est une idée de base de moi, croquité et tout et tout et à été retravaillé par Madame :)

Alors, que représente il ?
Comme je l'ai répété mainte et mainte fois, je suis passionnée de culture nordique. Ce tatouage représente donc l'Yggdrasil, autrement appelé l'arbre de vie dans d'autres cultures.
L'Yggdrasil est le plus grand arbre du monde, ses racines faisant rejoindre les 9 royaumes ( allez voir Wikipedia, c'est très bien fourni sur le sujet ;) ).
Sur cet arbre, le grand Odin, père des Dieux, se pendit 9 jours et 9 nuits comme je l'avais déjà plus ou moins expliqué dans un de mes poèmes ( celui ci :) ).
Le cercle lunaire au dessus de celui ci représente donc la voûte céleste, surplombée du soleil où se trouve de chaque côté les 2 corbeaux d'Odin : Huginn Esprit et Muninn Mémoire et donc représentant le Valhalla ( Paradis si vous préférez ).

Je compte compléter cet avant bras avec surement Fenrir, le grand méchant loup, ainsi qu'un poème de l'Edda. Tout cela est encore à réfléchir.

Alors, vous plait il ? Moi oui.

PS : Je ne compte actuellement pas le remplir en ombrages ou autre, la simplicité me plait bien et c'est ainsi que l'idée originale m'était venue.

Désolé c'est flouX, je n'arrive pas à bien le prendre en photo.. Mais ça viendra ^^

samedi 11 avril 2015

Pulsations éternelles - Brain' Corrida.

La promesse d'un futur incertain,
L’allégresse d'un amour sain,
La croyance en d'invisibles pouvoirs,
La dégénérescence de sentiments que l'on croit avoir.

Sous l'emprise d'une guerre intérieure,
Sous la gouverne de Hauts Placés destructeurs,
Que de questions impertinentes qui nous hantent,
Que de séquelles qui sans cesse nous rappellent.

L'envie malsaine d'obtenir unique intérêt,
Pulsations vaines, battements entrechoqués.
Que dans leurs yeux, les étoiles ne tombent,
Que de nos vœux, des espoirs s'élèvent.

Avec des mots semblables à des lames les cœurs seront tranchés
Avec des sanglots coulant en larmes les cicatrices seront refermées.

D'un doux instinct naîtra tragique destin,
D'un choix sans faille apparaîtront profondes entailles.

Pulsations éternelles - Auberge malfamée.

Suite de l'histoire
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Dans une rue étroite des vieux quartiers, se trouvait une taverne bien connue des ivrognes de la ville et des marins de passage. Accolée au port de commerce Immyniant, c'était un lieu emplit d'odeurs de sueur de toutes ces personnes n'ayant pas la conscience de bien vouloir se laver régulièrement, un lieu où choppes de bière s'entrechoquaient constamment et où le sol collait sous les pas de chacun.

Bâtisse aux murs défraîchis, à l'ossature rongée par les mites et aux tables branlantes et crasseuses.
Le barman y servait principalement de la bière dite nordique, une bière forte et de couleur claire, faite d'un tiers de mousse, secouant les esprits, permettant à certains de s'évader après une journée de travail intense.

- Que souhaitez-vous boire p'tit bonhomme ?, demanda la serveuse en posant son plateau sur la table.

Jevvël était assise près d'une fenêtre donnant sur la ruelle. Elle était encapuchonnée dans un grand manteau en jute, teint d'une couleur verte foncée et recouvrant tout son corps, ne laissant apparaître que ses mains où un halo de lumière venait les éclairer. Une mèche de sa chevelure blonde venait dépasser de son col, reflétant cette lumière dans la pièce.

- Je prendrais un bol de pommes de terre si vous avez, répondit-elle en levant la tête pour regarder la serveuse.
- Bien ma p'tite dame ! Pardonnez moi de ma confusion, s'excusa t-elle en voyant le visage de Jevvël.

La serveuse repartit en direction du comptoir, son plateau à la main. En passant derrière le bar, elle saisit une coupelle en terre cuite qui traînait, la plongea furtivement dans l'eau d'un seau et y mit des pommes de terre cuites qu'elle prit dans le four en pierre qui servait de chauffage à la pièce. Elle y ajouta un morceau de graisse de cochon, qui fondu et servit de jus à ce soupé. Elle l'apporta ensuite à Jevvël, attendant son repas, regardant à travers la fenêtre le vent qui fouettait les voiles des bateaux.

Jevvël avala tant bien que mal cette mixture, déposa quelques pièces sur la table puis prit la direction de la porte.

...

Je tiens à préciser que ça fait des années que je n'ai pas écrit..

mardi 7 avril 2015

Pulsations éternelles - Défaillance imminente.

Pas besoin de s'endormir dans un lit douillet
Pas besoin de sangloter dans des mouchoirs dorés.
Fait de paille et d'entailles
Ton simple drapé se sait mérité.

Accro à cet esprit qui poursuit tes nuits
Suivant furtivement son ombre dans la pénombre
Par delà sa conscience, tu y entrevois une défaillance
Permettant de te faufiler, dans ces idées qui hantent ses pensées.

Essayant de trouver ton chemin dans ces broussailles,
Parcourant milles lieux à travers ses entrailles
Tu y découvres des démons cachés
Ceux qui ici, t'ont attiré.

Un brouillard épais te fait ralentir...
Un mal-être constant se fait ressentir...
Pleurant de peur

Votre âme se meurt.

12/01/15

Pulsations éternelles - Tyrannique maladie.


Meremoth, ville autrefois prospère, menée par des dirigeants coriaces et valeureux, un roi et une reine prenant soin de leur peuple. Un royaume gouverné depuis toujours par une lignée guerrière, une famille consciencieuse qui ne lésinait pas sur les actions afin de venir en aide à la population.

Au cours de l'année précédente, année du varan, la schylomère prit place dans le corps et l'esprit de chaque habitants de Meremoth. Le roi devint fou lui aussi et périt en se jetant du haut des remparts du manoir. Sa femme ne mit pas longtemps à le rejoindre au pays des Eredith, se laissant entraîner par le chagrin, si triste d'avoir vu son mari mourir ainsi.

Désormais, le pays est gouverné par l'unique membre de la famille restant, le frère du roi défin, Argent Meremoth, l'homme aux dents aussi luisantes que les lames de ses poignards, celui qui ne donne que peu d'importance au restant du peuple, celui qui le laisse succomber face à la famine et à la folie.
Roi, que de titre est il ainsi appelé, réquisitionnant chaque parcelles de terres cultivables aux paysans, pratiquant un chantage sentimental auprès de ces Hommes sans grands espoirs.
Le port est le seul lieu pouvant encore apporter nourriture aux habitants, seul lieu déclaré car de nombreux citoyens ont choisi de cultiver en toute clandestinité. Cultiver et élever pour survivre. Tandis que d'autres ont choisi l'exil, se retranchant dans les montagnes des neiges éternelles, loin de ce roi ingrat et de sa gouvernance.

Se sera surement le début de l'histoire, à voir, en tout cas ça me plait bien, je retravaille constamment mes écrits de toute façon.

Pulsations éternelles - Gargarisantes senteurs.



Cette source l'appelait. Lumineuse et transparente, l'eau coulait le long des parois de la grotte. La pierre brillait de milles étoiles à chaque rayons lunaires qui transperçaient la voûte. L'appel irrésistible, au fond de cette cave, l'appel des anciens.
Le Dieu était là, il était accompagné de ses fils, ils attendaient impatiemment que son périple finisse.
Jevvël marchait sur le chemin, le chemin qui mène aux cieux. Regardant la Céleste infinie, se demandant quand sa vie serait finie.
Arrivant à l'orée des bois, de cette forêt si sombre et si déboisée, abîmée par la patte de l'Homme, brûlée par les Evangés. L'arme au flanc, les griffes sorties, les crocs taillés et l’œil averti, Jevvël contourna la Forêt Mal de Naître et se dirigea vers la chaumière présente au bord de ce petit point d'eau.

De la fumée s'échappait de la cheminée, une effluve de viande grillé émanait de celle ci, mélangée à l'odeur aguichante des corps de sangliers éventrés qui se suspendaient sur une branche à l'entrée de la maisonnette.

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Une partie d'un "roman" que je poursuis de temps en temps, pour que ma future fille, si elle vient un jour en ce monde, soit l'héroïne de sa propre histoire car oui, ma fille se nommera Jewel.. Et elle me rappellera toujours son père, peut importe l'avenir.