Il y a tant de mots qui traversent mon
esprit lorsque mon regard se pose sur toi, tant de qualificatifs si
impuissants face aux réels sentiments que j'éprouve pour toi.
Quand je suis près de ta personne, à
te regarder concentré sur tes games, des larmes peuvent monter sans
que je ne les retiennent.
Ne t'y trompe pas, se sont bien des
larmes de bonheur qui ruissellent le long de ces joues, à la
recherche d'un éternel point de chute.
Un esprit aussi tourmenté que le mien
peut également pleurer de tristesse, quand ce n'est plus que ton dos
que j'aperçois, t'en allant à tes occupations, si proche et si loin
à la fois.
Bien sur, je suis souvent envahis d'une
haine incontrôlée, à la recherche de la moindre vil créature
désireuse de te retirer à moi. Cette jalousie constante, qui me
ronge continuellement, cette peur envahissante... Ce combat quotidien
que je mène pour exaucer chacun de tes désirs, afin qu'ils
correspondent également aux miens.
Les sourires s'écrivent si facilement
sur mon visage quand mon esprit s'en va divaguer aux abords de notre
histoire. Que de cette rencontre fortuite, démarche pertinente du
destin, entraîna des déclarations rapides de confiance ainsi que
des mots justes et moments privilégiés partagés.
Une histoire dont je n'aurais su mettre
un point final, une histoire si importante à mes yeux depuis son
commencement, que j’eus enfin le courage de venir te rencontrer,
après de nombreuses tentatives à m'insuffler que cela n'était pas
nécessaire.
Des larmes brûlantes coulèrent pour
renoncer à mon passé, essayant sans relâche d'essuyer ces pleures
d'un revers de manche, d'un cul sec de ces verres d'alcool ou bien de
coups encaissés avec stature.
Du bonheur, tu me donnas en échange,
de ces choix difficiles, de ces pensées que l'on peut appeler
regrets qui parfois refont surface, tu me libéras partiellement.
Le temps passera, tes sentiments auront
le pouvoir de grandir encore, de me libérer totalement, les miens se
forgeront une merveilleuse armure étincelante et cette histoire ne
trouvera, je l'espère, aucun point final.